Ravi.e.s et parfois même soulagé.e.s d’être né.e.s ici ou d’y avoir émigré, les immigrant.e.s se livrent néanmoins à cette bataille intérieure sans fin. Leur désir de se fondre dans la masse s’entremêle à un puissant souhait de renouer avec leurs racines ou de ne pas rompre ce lien indissoluble. Et cette guerre intérieure, ces échos de leur passé coulent aussi dans les veines de leurs enfants après eux, qui ressentiront cette même expérience, vécue par procuration.